lundi 16 février 2009

Neuvième avenue


Je vous offre à vous toutes les maudites converties ma foi de castré que le Crucifié a racheté. L’Eucharistie c’est oublié, c’est fermé, deux mille ans on ferme! Last call! Bébé tu veux te débarrasser de moi, ai qu’à faire une moue, tenter une caresse voilà c’est partis pour l’agression bonjour Pinel! Bonjour Bordeaux! Un coup de poignard dans le thorax. En dix huit Israël combattait pour l’Allemagne, il récitait les paroles du rabbin en défendant son trou. Le juif intérieur pense. Les pharisiens ont toujours raison. Il tirait de vraies balles recevait de vrais obus. Le juif il est loin pas trop menaçant impossible à mettre en scène. Je suis chrétien catholique qui ne réussis jamais ses relations avec les femmes. Israël regarde l’aquarium pendant que je suis au désert dans le no man’s land. J’accepte le pain qui vient des miens. Israël homosamuel qui conserve les pénis. À peine si je sais ce qu’est une kippa. Bébé tu cherches le sens comme une juive perdue chez les goys. Tu attend « la fameuse seconde pendant laquelle la cruche d’eau de l’épileptique Mahomet n’a pas eu le temps de se renverser mais pendant laquelle, lui, il a eu le temps d’observer toutes les demeures d’Allah ». Tu m’avoues l’inceste candidement, tu te dégoûte, moi j’ai envie qu’il se passe quelque chose. Je tiens pas à être interné, je collabore, je collabore avec Dieu. Tu me racontes tes histoires incroyables, madame souffre, elle souffre en masse. Je choisis mes mots à nous deux on vide le bistro. J’ai déjà peur de m’embarquer dans une histoire impossible. Tu portes pas de perruque juste une teinture. J’aime les originaux les pas comme les autre… Tu dis : « il est pas comme nous autres celui-là ». Je me sens pas différent. Tu veux que je laisse un héritage en te faisant un enfant. Jamais! Tu prend des leçons de batterie en me bourrant de menteries. Tu veux pas que je téléphone chez toi. Un problème je bande, tu vois pas que la nuit t’as raison d’avoir peur. Ils vont te donner le miel et tu vas passer au cash! Tu couches chez Jos chez Jean chez Jacques, ils te prennent et se défoncent, après tu dis qu’ils abusent de toi. Je te sortirai pas du pétrin, démerde-toi! Demande à Israël. Après tout ça tu fais des dépenses somptueuses dans ta folie miséreuse qui dévore l’âme. Tu est la princesse des voyous de ceux qui ont pas un sou parfois la nuit tu t’ennuies tu te frotte aux interdits pourtant les jours maudits tu t’en prend à ceux qui t’ont trahie. Belle mais vilaine c’est pour ça que je t’aime. Tu te saoule de la présence de l’autre. Tu peux te payer ma gueule je suis bonasse.


Ce matin tu t’en vas avec ton chat, ton chat noir, petit matin froid pour minou malade. Je te veux près de moi te raconté mes rêves et rire. Tu est ma musique, ma Suzanne de Cohen. Ton suffixe en oche c’est très dégradant dénigrant, oche comme dans bidoche, la viande t’est pas de la viande. T’as besoin d’attention tu contrôle même hospitalisée. Sortie de ton asile ça deviens délicat, tu t’excuse de tes confidences. Ton amant te ment je sent ta peur tu sais pas comment me prendre je suis pas méchant… T’as horreur de toi, tu te remonte en accusant les médecins d’agression sexuelle ça me rend fou comme tes manières empruntées des manières de riche héritière pourtant t’es que la princesse des bas fond.


Tu ramasse mon mégot par terre… Ça me fais mal. Je t’invite a me raconter tes mensonges. Je t’aide a porter tes paquets t’es une biche mouillée. Ce soir tu passe chez moi tu veux pas que je te saute dessus, je respecte ça t’es une petite fille dans un corps de femme du rêve à n’en plus finir. T’as pas assé d’une vie pour te réaliser. Je t’écoute parler d’argent de bouffe. Je te donne un conte t’es dans ton pyjama avec ton chat tu regarde la télé. J’ai mal à l’amour l’amour sale. Tu pense à moi? À moi pauvre fou qui t’attend. J’admet humblement que tu existe sans moi. Tes déceptions tu les passes intoxiquée tu te fais mal comme si les après n’existaient plus. T’es battue tu te bats ça sert à quoi? Je cogne à ta porte t’as peur. J’aime pas les femmes aux corps trops parfaits elles sont trop orgueilleuses. Les corps qui ont vécus sont plus intéressant. Je te sens tout près de moi avec tes baguettes de drum, je te désire mais je te touche pas. J’imagine ta folie contenue avec ton chat. Tu supporte pas la solitude et la lutte, la lutte contre tes démons. J’espère que tu passeras pas la fin de l’année hospitalisée ma belle. Je te regrette déjà, ta façon d’être toute en injures à Dieu et aux hommes.


Tu gèle a vendre ton journal. Tu attire la pitié des braves gens. Tu protège ton spot. T’es sortie enragée ma belle tu veux rien savoir, ton pot, le joint ça amène que des problèmes. Tu devrais y penser pour pas y repasser. Je vois tes yeux vitreux remplis de boucane infâme. C’est pas de la paranoïa quand tu fume tu fais n’importe quoi. Pourquoi tu rajoute la noirceur à la grisaille. Y’a plein de choses que t’arrive pas a exprimer, la mari et les nez cassés. Je vois tes joues creusées ma belle. Quand je te parle je bande. Ce que j’ai entre les deux jambes parle pas de la même façon, je pense à ton cul à tes fesses on appelle ça la concupiscence du cocu. Faut pas croire que je vais me traîner dans le night life bébé je dors la nuit. Le weed te tue, ce soir t’es pas là tu reste chez toi avec ta folie démesurée. Je téléphone et t’invite. Tu vas au marché Jean-Talon, tu te mêle dans tes menteries. Je comprend pas pourquoi t’es si pressé ta seule obligation le rendez-vous chez le psy le reste c’est de la bouillie pour ton chat ton idiot de chat. J’entend tes cris, l’abonné smatte! Fais pas lire p’pa! La bonté se battre! Fa moé lire d’vant! Le bollé du parc! T’as volé p’pa!


Fais pas de chèques psychotique en les changeant pour des fraises et des fleurs. J’ai pas l’intention de traîner rue Saint-Denis ma belle vieille fille. Je te caresse tu demande si je t’aime. It’s an affair. Tu accroche sur ceux qui te disent pas bonjour. Quelques heures dehors en vitesse tu remet ta vie en ordre mais c’est pas comme tu veux. J’arrive pas a traduire ton étât toujours sur le bord des larmes. Écoute! Je veux pas qu’on se brise l’âme nous deux on fais un boutte encore au jour le jour on verras bien…


Maintenant t’es bien enfermée avec tes cigarettes à l’heure et l’ambiance de psychose. Tu veux mettre le feu à ta robe pour protester dans ta haine ton dégoût de toutes les saloperies. Tu prend les médicaments qui soulagent pas ton affect, tu reste attachante… Cette chimie que tu avale ça te fais quoi? Tu te mésestime? Tu te méprise? Les psys des grand maux font-ils de toi une éternelle victime? Je veux pas que tu sois ma victime je t’attend. Je suis entrer dans ta vie trop rapidement maintenant t’est hospitalisé. Ta vie se débâtit, je te regarde mourir psychiquement. Je te parle comme je le sens. Ça suffis pas mon ange désespérée. Je bande pour toé. C’est pénible mais ça marche dans les émotions mélangées. Ta peau me manque ta peau de trente ans qui a connue toutes les caresses ta peau de trente ans aux magnifiques fesses voilà la tresse de sentiments que je laisse. Toé pis tes cravings, y’a rien pour t’empêcher d’allé vers la mort. J’entend ton père crier « Je vais t’arracher la tête pis je vas te chier dedans ». Je te vois debout sur une chaise menaçant de casser la fenêtre sautant à la gorge du psy et tu passe à la contention à l’électrochoc, moi ça me fais pleurer. Je te raconte l’histoire du b.b.q., quand j’ai jeté par terre les saucisses du gars pressé pour ensuite le menacé avec un couteau. Je veux plus que ça m’arrive. Je veux plus menacé. Quand on marche ton épaule blottie contre la mienne c’est bien. Tu fronte, tu trompe personne tes paroles tiennent sur rien. Tu défais ta tresse pour revenir au chignon. Tu te fâche pour deux salades de choux avec ton poulet ils ont oublié la sauce. Avec la fumette tu paies pas le loyer… Je veux que tu répare ma tête de communard de communiste ces sales idées. Tu peux enlevé ces idées de misère? Tu veux pas vieillir tu te trémousse le popotin dans une discothèque, tu travaille à trois heure t’embellis tout t’exagère tes ventes. Tu téléphone t’es retenue par je ne sais qui. Ça s’annonce mal pour la pizza, tu me paye en cashew moé j’ai pas de cash mais je bande. Tu parle de ton Q.I. je ne pense qu’à ton cul gruger par l’hépatite je te lèche pas juste des caresses. Je te soupçonne de faire des passes avec Israël obsédé par son image. Ça fait si longtemps que j’ai pas eu de peau ça me rend paranoïaque. Je craque pour tes yeux bleu de folle, tes obsessions monétaire, tes calculs infinis, je cherche l’expression! Femme folle, mangeuse d’hommes, femme fatale!… Tu t’excuse toujours par la psychose, ma belle tes histoires d’héritage ta belle-mère qui meurt pour que tu touche le magot c’est idiot. Le temps que tu passe avec moi ça t’empêche de tomber dans la psychose. Je suis un vieux poête pathétique tu donne du piquant à ma vie j’essaye de débusquer ta folie même si ça me cause des ennuis. Tu me creuse un trou dans l’âme, t’es le maçon qui défait la cheminée, ta roche bébé laisse là tomber.


T’es pressé tu veux pas me parler, y’a une retenue dans ta voix quand on se rencontre c’est pas comme ça t’es enjouer. Tu me dis que tes cours de drum sont à Verdun c’est loin du marché Jean-Talon, encore un mensonge. On se donne rendez vous Beaubien-Saint-Michel. Personne veux te prêter de l’argent, t’a refais ton chignon comme une vieille. Tu parle de tes maladies t’en a toujours une. Tu t’arrange comme une grand-mère. Je t’attend comme dans la chanson, je t’attend au centre d’une ville ou je n’ai pas de nom. Les hommes passent sifflent méprisant. Je t’attend toujours tout le temps peut-être que tu sers chez Parée ou que tu danse pour les tarés. Je suis qu’un pingouin qui vois pas très loin. J’entre t’attendre dans un café ils me traitent de bête politique ou poétique je sais plus mais je t’ai toi et eux ne bandent pas. Incapable de sauter la serveuse. Tu essaies de faire la conversation ça sonne faux le maheur te sors de la peau tu dis être suivis… Tu quitte le café, t’est gentille la solitude te pèse trop. Moi je préfère être seul, tu te débrouilleras sans moi, tu te mutile, tu te brûle pour pas te sentir. Je fais pas la moitié de ce que je devrais faire pour t’aimer.



T’es en vacance ton chat mange dans ton assiette ton amant aussi. Je me meurs d’avoir une blonde. Je t’ai toi et je marche sur des œufs. J’ai pas envie de faire le dégueulasse. Toute cette retenue bébé on a pas d’affaire ensemble on se ménage pour pas éclater en sanglot, qu’est-ce qu’on fout là? Tu perd ta vie je perd la mienne on s’attache au rapport charnel. J’ai besoin de toi, de ton corps, de ta voix. Veux tu m’aider a construire des murs a aimer des murmures a donner aide moi! Aide moi! T’est sur le party ma belle tu te prépare une psychose, une fois saoule tu t’échine a écrire des chansons pleines de ressentiment. Tu me fais mal ma chère, tu fais mal a ma chair ma belle. Je suis brisé dans ta tempête. Ça me fatigue bébé on couche et te v’là dans les bras d’Israël. T’as refait ta tresse dans ta vie de b.s. tu bats tout les clichés a te saouler. Demain tu te sentiras seule en te réveillant près d’Israël, tu feras des promesses inutiles, j’aurai peine à t’écouter. Ma belle vache, tout près de l’overdose, on te coucheras dans l’ambulance. T’est folle saoule tu te glorifie d’avoir un ami junkie. Le crack décide, pas toi. Tu dis être prudente, quand on a mal comme t’a mal on s’engourdis on s’anesthésie. Je suis prêt a t’écouter ma belle je suis prêt. Tu prend un café en jouant avec les upper et les downer méchante chimie mais j’ai envie de toi, de ton corps de ta vie, du sexe sale animal sans que tu te préoccupe de moi juste pour jouïr comme des bêtes sans têtes. Une soirée a se peloter toi et ton hépatite. Tu jouï bein gelé et moi je me perd devant ton courage du désespoir. Tu sors pour entrer dans un club moi y’a longtemps que je suis pas entré en toi mais je ne sors plus. Je devrais t’envoyer chié t’est tellement égocentrique par contre t’est une bonne baise. Je t’imagine saoule avec tes… Oui ça m’ennuie ça m’ennuie d’accepter mes défaites sans te reprocher les tiennes. Tu jouï a te faire bouffer la chatte les langues se déliants sur tes lèvres. Je veux te voir ma belle, tu mijote dans ton jus, je te mangerai bien mouillée je t’écouterai. Je veux pas balayer tes miettes d’âme et essayer d’en refaire un pain, ton vieux corps de femme ton expérience a me faire bander. Tout tes tics toute tes manies de toxicomane bien enfermée dans ta tête un univers que tu crée malsain. Je cherche les mots ma chérie, ma chère, ma chair les mots pour te signifier que tout est bien. J’essais de t’aimer en laissant ton corps à d’autre en m’imaginant martyr de l’orgasme à n’en plus finir ma bouche sur ta bouche mon sexe sur ta couche. Tu veux que je te crois bien mais t’as mal aux anges mal aux hanches… J’ai que ta chair j’ai que ton sexe pour éjaculer mon humeur. Les capotes, le lubrifiant, te manger. Tu refais ta toque ton chignon. Ta bonne humeur sonne faux quand tu parle tu m’énarve comme si t’attendais le bon moment pour décompenser. Tu veux que les médecins agissent à ta façon. Je me taille les ongles pour te passer un doigt.



J’arrive neuvième avenue, lave ta vaiselle, on baise sur Kaïn et Eminem, je te bouffe la chatte j’arrive a rien. Ta chatte a une saveur d’amande. L’autre chante ses fucks. Je me sent souillé en sortant de ton taudis. J’ai mis ma langue et mes lèvres maudit poète qui bande mal. T’avais pas envie de jouïr je suis venu dans la capote. Je bande mou je suis qu’une mangeuse de tarte aux poils. La neuvième avenue qui revient l’avenue témoins de mes anciennes souffrances, de ma peur, de ma jalousie. Tes amants et moi j’essais d’y mettre du détachement. Criss de bonne femme!!! Maudite vieille peau tu fait ta pincée du trou du cul comme si tu chiait jamais. Je veux que tu me suce, venir dans ta bouche. J’ai pas demandé ma demi-bandaison. Je me sert de ma bouche c’est trash sur fond de phallus. Pis y’a cet Israël dans le portrait un de plus dans ta collection. Ce soir tu soupe à L’Assommoir avec Israël tu t’assomme. Moi qui voulais manger la chatte à la voisine. J’ai aucun droit de regard sur qui est dans ta vie. L’Assommoir c’est un endroit pour m’a tu vu y’a pas que moi qui mange des moules. Quand tu laisse la nuit c’est épuisée,saoule, enivrée, le jour arrive et tu dors. Il n’y a plus de promesse de lumière, tes yeux clos se demandent pourquoi les mensonges sont toujours présent. J’essaie de dire la vérité pour qu’elle sorte au grand jour.



Tu me surprend ce matin tu cesse tes leçons de drum le rêve rock’n’roll c’est plus pour toi. Pense a ce que tu vas faire prend ton temps. Réfléchis ma belle réfléchis… Bébé! Bébé! Tu me fais de la peine tu rêve à je ne sais quoi et moi qui me sers de toi. Je baise si mal ton clitoris saigne. C’est de la connerie cette relation. Tiens! V’là la m.t.s le sang dans ma bouche. Je suis pourris au lit. Tu m’explique ce qui t’excite ton désir c’est que je bande. Tu jouï comme tu peux je jouï comme je peux. T’a le fantasme d’assassiner celui qui te baise. Bébé je tremble j’ai la larme à l’œil. J’espère que ça te fais pas mal. Bébé! T’est pas condamné à l’échec. Y’a de la beauté dans ce que tu fais du courage. Tu sers à quelque chose t’est une reine sans royaume. Ton style, ton mode de vie d’ancienne militante les hommes qui passent chez toi c’est ton droit. Tu me suce je me sens souillé. Ma Shéhérazade tu enfonce ta langue dans ma bouche tu me raconte tes milles et une nuits d’enfer. Tu me parle du Molloy de Beckett. Tu veux te rendre à Las Vegas avec Israël. Je devrais te sacrer là toute cette relation pour une branlette. Blue Valentine de Tom Waits. Je veux tes problèmes de mémoire et oublier ce que la chair fait. Cette année l’hiver est doux et l’amour est dur, plus dur que mon vit. Même si les chars t’ont passés dessus je t’admire dans ton écrasement voluptueux, l’anxiété, les problèmes de constipation, tes propos sur la médication, ta tentative de contrôle… Ton épilepsie, la surprotection, l’histoire et après t’est partie. T’est resté fière même malade malgré tout tu prend souvent l’attitude de la victime tu veux parfois être si effacée c’est désagréable. Maintenant tu te débarrasse de ton métronome comment tu fais pour arrêter tout ce brouhaha dans ta tête. Contrairement a ce que tu pense bébé mon histoire est pas un suïcide raté la maladie est ancré en moi ça me dédouane pas pour mes actions dégueulasses. Ça sonne dans ma tête, t’es un ostie de chien, t’as volé un concept, de la merde chic, t’as le goût de te faire masturber, enfin…



Je pense à la pilule qui fait bander mais j’ai tellement de chimique dans le corps ça me fais peur. Je mettrai ma langue dans ta bouche pour embrasser, embraser. Encore sur la neuvième j’ai brisé ta bébelle, ton univers mélancolique collé sur le frigidaire on écoute Eminem et son hip hop à la sauce criminelle. Tu t’adapte aux modes pas moi je te broute toujours l’invention du monde pour après te pénétrer en récitant le Notre Père. Ai pris les outils d’Israël pour réparer la porte des w.c. Neuvième avenue c’est un nique à feu. Ma chère tu engueule tu sacre après les choses. Je sens une tension dans mon cou dans ma nuque comme dans le temps où je vivais dans la schizophrénie. J’ai encore la saveur de ton sexe dans la bouche. Ton sexe est un corail et mon écueil. Tu trouve ça amusant de baiser sur le crack. Je sais pas quoi te dire dans ce janvier d’après c’est toujours le janvier d’après il n’y a plus d’avent. I’m dying sur cette maudite neuvième avenue de Rosemont. Tu sais ma belle c’est l’anxiété qui me fait éjaculer si rapidement comme si j’avais la mort sur le dos quand je te pénètre. Tu remet à plus tard le test de m.t.s. Je suis content tu recommence a lire. Ma belle pourquoi t’as tant besoin d’argent? Tu me mens ta voix si faible qui sort d’une crack house. Je crois que tu veux me ramener aux enfers toxique pourtant t’est en larmes t’arrive pas a classer ta paperasse. Ai pelleté me suis gelé le doigt que je te passe. Me rend au dispensaire en profite pour parler de mes éjaculations précoces l’infirmière conseille le petit comprimé, y’a rien qui presse, sauf mes éjaculations. Cette histoire là c’est du cul que du cul. Je taille la viande, tu parle à ton chat, maudite neuvìème, des désirs de meurtre, couteau de boucher, rien de sérieux, je téléphone au dispensaire à propos du comprimé. Tu découpe l’ail en tremblant, j’imagine tes amants partout et le sang ta façon de me dire que je suis pas violent pour au même moment casser des assiettes. Comme le coq châtré je te prend par en arrière. Sur moi maintenant ton odeur, ta sève qui parfume mes lèvres mes pores, je veux faire beau érotique incapable de t’évoquer je t’invoque dans ma copulation au Notre Père ton sexe une lame de rasoir. Ton cul et ses mottes de merde. Je suis plus seul y’a toi, pourtant ce pourtant qui devrait être un pour tant d’échange, de sexualité, qu’ais je a donner que de la bêtise d’aliéné. Une voix me dis : « parle moi! Parle moi! » Je suis au bout de mes mots. Nos deux corps usés dérivent faisant semblant qu’ils ont vingt ans ma queue croche se dresse encore mais, ce mais qui éteint la passion ce mais au cœur lourd vidé de ses anciennes espérances.



Je te répète le titre du livre, l’art chez les fous, je raccroche ça m’irrite, première escarmouche, ai besoin de toute ton attention. Back at the ninth Rosemont, y’a rien que je déteste comme d’attendre à ta porte ma belle. Toujours ce graffiti je t’aime, dans la ruelle les petit gars jouent au hockey et d’autre se dopent dans un pick-up. C’est l’hiver in a northern town. Chez toi t’écoute C.K.O.I. la radio des b.s. Tu te dis clitorissienne comme dans cistercienne ça presse pour la pilule du bon sexe cher. Y’a de quoi mourir chez toi au bout de neuf mois ça te libéreras de l’angoisse tu accouche de la mort. On baise en écoutant Bruce Cockburn un peu de paix après le sexe un peu de tendresse et pas trop de remontrance. Je caresse ton chat en attendant d’entrer dans le sexe tarifé quinze dollars le comprimé. J’ai une mauvaise fatigue l’idée qu’il y a quelqu’un chez toi, que tu dissous ta drogue dans un jus de fruit. Je suis pourris la pilule fait voir bleu ce comprimé va tuer mon désir d’écrire. Tu sais bébé j’ai pas la force de fouiller en moi pour trouver la cause de mes éjaculations précoces. La cause bébé c’est pas toi. La peur… Tu veux savoir si j’ai fait les démarches pour la pilule de bandaison pour toi c’est urgent pour moi c’est pas si important. À quoi ça rime de consulter un psychiatre parce que je viens trop vite? Le psy c’est pas la figure du père? Il conseille de me pincer, une idiotie, dans l’éjaculation je sais pas ce que je vis et tiens pas à le savoir. Je veux juste m’évanouïr quelques secondes. Le psy téléphone il me recommande une autre marque, one step to heaven avant de donner le numéro de la pharmacie. Je devrais laisser ça dans les mains de Dieu mais rien n’y fait… et soudain le désir disparaît… ais je été si longtemps écarté est-ce possible qu’un petit comprimé? Voilà! Semble que mon système nerveux est déglingué ma belle mais y’a la pilule tout pour te faire plaisir. J’ai les comprimés en forme d’amande, pas pressé de les utiliser. Je crois que j’ai une malformation du pénis. La télé m’a vendue le stock n’en tiens plus qu’à mes couilles. J’y entre dans l’angoisse de l’éjaculation précoce, la peur de ce que je vais vivre, l’anticipation névrotique, si ça marchait? Tiens tu prend un café avec Israël qui aura la joie de te sauter. Mange de la marde! Vache! T’en tenais plus que je prenne cette pilule attribut maintenant y’a rien qui presse salope! Je me suis fait tout petit devant une poupée. C’est pas parce que je t’ai mangé le con que je vais virer fou. Tu veux faire le chien sale Bernard tu la prend comme sujet. Tu te prend au jeu, ça fait mal, combien de vit dans ce con. L’interne du dispensaire dit que c’est pas le bon médicament elle veux jaser de mes problèmes. Mes problèmes je les éjacules trop vite. Je suis pas un étalon on passe pas sa vie dans les livres parce qu’on a une graine qui tire longtemps et fort. Au dispensaire les problèmes de cul on règle ça entre camarade, un petit pincement ici, un élastique sur une couille là, voilà on viens comme on peux pas comme on veux. En pensant à toi j’avais des frissons dans la queue mais là rien. Ai coupé le comprimé en deux, t’as l’air triste de quelqu’un qui attend de rencontrer le psy. Ça marcheras pas ce truc là! Tu pleure le psy t’annonce qu’il prend sa retraite. Fais attention au froid il rentre vite, quand t’as le sang froid elle rentre vite. Voilà Israël Yvinslow le beau gars de vingt neuf ans et moi qui te lèche le cul a en avoir la bouche et la langue en feu. Je suis venu vite comme d’habitude c’est du mauvais porno ma belle. Israël le circoncis a la bite moins sensible. Bébé quand je te donne mon sperme c’est ma vie qui s’en va. J’attend pas à ta porte je contrôle pas ta vie tu fais ce que tu veux avec ton cul. Pas d’orgasme après ta rencontre avec le psy il nourrit tout tes fantasmes mais moi je me suis mis. Ce soir tu baise avec Israël ma belle moi je suis le palestinien qui attend les sept viarges! Israël fait ton week-end qu’il mange du porc éloigne le du kosher. Le sturpre Israël s’y connaît… Mon bébé tu peux me dire l’hiver sans romance quand tu parle à ton psy comme au docteur Zhivago. Les steppes de la solitude en ville. Tu t’es fabriqué un lit à baldaquin avec de la tulle, la belle au bois dormant, tu ne dors plus. Tu veux tout l’étalon et la tendresse la passion et les caresses. Pour l’amour je m’accroche à ces graffitis fait au pochoir en bleu « je t’aime » en rouge « moi aussi » ça me rappelle Gainsbourg.


Ce qui rentre vite quand t’as du sang froid c’est le couteau j’ai pas envie de risquer ma vie pour toi ma belle. Reste chez toi avec ton junkie me raconte plus d’idiotie. Y’a que les junkies pour étudier la sémiotique. Voyons donc! On met pas un pusher, un héroïnomane à la porte comme si c’étais le chien du voisin, ça se laisse pas faire ces animaux là. Je l’ai croisé deux fois toi et tes leçons de frime. Le manuel du cours ça sert juste a changer le sens. T’est une salope ma belle! Je l’ai vu la camionette dans la ruelle, l’odeur de ta chatte empissettée. Je recule la neuvième avenue je l’ai assez vue.

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