mercredi 10 juin 2009

Suite

Suite

Le psychanaliste dis que la littérature attende, je réfléchis sur l’inconscient, on ne choisis pas. Cimetière sur la montagne Emmanuel Mounier parlait de conversion dramatique. Ma visite au cimetière est pas dans les règles, je suis pris dans une schizophrénie qui me viole mentalement, voix, état second douloureux, j’ai longtemps eus l’obsession d’acheter une voiture à ma sœur, ça veux dire quoi? Inceste? Homosexualité refoulée? Berdaches? Je cherche l’humilité de me pendre.Elle vois de mauvais esprit dans l’œil-de-bœuf , un homme mauvais et enragé qui la regarde la bonne femme assistée. Tout doux! Tout doux! Je sais ou trouver du tout cuit. Le blanc ça ravive les souvenirs d’enfance. J’ai vu les bronzes de nos nouveaux dieux et suis allé m’agenouiller à la cathédrale j’ai gagné quoi?

Elle s’approche le chapeau sur les yeux, elle détache son manteau, j’aperçois sa bedaine. Sa folie, sa folie qui la fait s’associer à des gens infréquentables. Quand la nuit est là l’amour de Dieu semble disparaître. L’âme s’emballe de peur de ne pas être sauvée, les ombres du mal nocturne réclamant une projection… Le cauchemar a commencé chez le père dans le sous sol en écoutant Tubular Bell, une hospitalisation en psychiatrie.

Chez elle c’est le bordel, je ramasse un peu, vide les poubelles, lave la vaisselle, change la litière des chats. Je crois qu’elle a pas vraiment besoin d’une hospitalisation, c’est pas parce qu’elle met le feu à ses pieds, bien sur elle vole à l’étalage mais quand même… Les cocktails de médicaments, elle laisse un message au psy. Ça contraste avec le tabarnak lâché en fouillant dans la penderie. Elle souhaitais pas en arriver à l’hôpital. J’ai ramassé ses dessous sales. Je veux faire la part de l’inconscient, ces espèces de serviettes entoilées tachées de cire rouge, des serviettes faites pour les bébés qui pissent au lit, y’a quoi a comprendre, le malheur d’être ménopausée? De se voir vieillir? Elle vie peut être le deuil des menstruations? Pour une femme ne plus saigner qu’est-ce que ça veux dire? Elle est pleine de bonnes intentions, se coucher tôt, se lever tôt, y’a un inconnu couché près d’elle, elle crois qu’il lui feras un cadeau pour son anniversaire, elle lui dis de partir de toute façon ses chums c’est tous des cassés, ils lui font pas de cadeau, le gars s’en va avec une érection à son pénis de dix pouces, elle se retrouve dans un bus avec un joli policier et une jolie policière, ils ont du fun a boire de la bière. Elle regarde l’étiquette de sa bière elle est très alcoolisée. On lui donne du Désirel comment ne pas pensés au désir, cette érection c’est ce qu’elle n’arrive plus à susciter. Ils agissent de manière coercitive à l’hôpital, la rebelle se révolte. Cette façon de soigner est approprié mieux vaux une réaction que le confort feutré de la dépression. Elle porte un jugement sévère sur le personnel hospitalier pour eux c’est une façon de se distraire « trente ans a faire le même boulot, ils font chier les patients pour se revaloriser ». En l’écoutant je peux pas m’empêcher de penser qu’elle veux se faire pénétrer comme dans les films pornographiques. Y’a aussi ses pastilles mentholées, un soucis maniaque, une façon de légitimer les médicaments. Sa guérilla c’est les pastilles qu’elle cache dans ses chaussettes mais qu’elle devrais cacher dans ses petites culottes. Quoi voir là dedans? Le désir de se faire prendre par l’infirmier. La peau lui pique elle est sèche effet secondaire du Désirel. Le père est mort comme elle souhaitais pour l’héritage, maintenant elle pardonne, je lui parle au téléphone elle est tombée en criant P’pa! Geste inconscient pour retomber dans les bras de son père. La douleur est trop grande. Le cauchemar de revivre son enfance, les souvenirs qu’elle veux chasser, elle a besoin de silence de paix de sécurité, tout ce que je ne peux donnés. Son père le seul homme avec qui elle a eu du plaisir. Elle a hate que je lui rende visite. Une voix faible qui contraste avec le ton incisif de ses beaux jours. Elle s’entête avec ses pastilles, peut être la douceur comme quelque chose de rare dans l’enfance. Elle a perdue son travail maintenant tout est dans sa tête trop pour qu’un être humain puisse accepter.


On l’a changé de département. J’essais d’interprèter son silence, dans une de ses lettres elle écris qu’elle veux se « tremper l’âme » comme dans acier trempé. Une âme plus résistante pour accueillir et accepter. Elle prend du mieux change de médicament pour rétablir sa libido dand les bras de qui… Maintenant elle est dans le grand zoo des mieux portants, un téléphone pour toutes ces âmes en attente d’une délivrance. Entrevue avec le psy, pendant qu’elle hallucine un homme méchant son père… Elle regrette de pas lui avoir écris pour lui signifier son pardon. Le contre-tansfert ça existe chez les psy hospitalier? Elle a toujours une demande, du baume pour les lèvres et des pastilles. Tout tourne autour de la bouche oralité, le baume adoucie ces lèvres qui ont fait des choses aux petits garçons…


Tout ce que j’ai envie de faire c’est de mettre ma tête sur son ventre son bedon et pleurer… Dans les psychiatric ward on laisse pas de place à l’inconscient, ils jugulent les acting-out. Elle demande de l’eau de javel pour nettoyer ses doigts, inconsciemment elle veux du parfum. Je me rend à la pharmacie lui rend visite elle joue au bingo, j’arrive elle se défile, me laisse avec la carte, je la cherche dans le long corridor, j’ai peur qu’ils m’enferment, l’enfer, elle me dis ne pas avoir baisé depuis un an, elle a donné son numéro de téléphone à un bel italien hospitalisé, elle a le don de se mettre dans le pétrin, plutôt que d’écrire à son père elle écris à l’italien. Elle me fait bander avec son bedon, un fibrôme de la grosseur d’un pamplemousse. Elle me parle de son père qui la battait, j’ai peur de rester prisonnier de l’ascenseur, je m’arrête sur les choses superficielles qu’elle me raconte, ces pop-stars qu’elle aime tant elle les déconstruis, c’est vicieux le jeu de l’ordinaire dans les média contre les enfants qui travaillaient à cinq ans chez Walt Dysney. J’entend mon père m’a fait travailler enfant mais sans payer.

Elle aime entendre son nom dans l’intercom de l’aile. Ça lui donne un sentiment d’importance. Elle a la manie de se laver les mains, j’arrive pas à la rejoindre, peut être une opération pour son fibrôme? Elle vie là chez les fous pour quelques jours, elle est chez elle, prend son bain comme si dans cette aile personne ne souffrait… Elle ne me téléphoneras pas, toute occupée à sa folie à ses compagnons d’infortune. Elle pleure jamais, elle est sèche d’une sécheresse que le désert de l’asile apprécie. Je compte pour rien dans son univers bipôlaire. Je ne suis dans aucun pôle. Elle hallucine toujours un homme laid son père remarié avec une mâratre. Cette analyse primaire me mène à rien… Elle est en isolement, c’est difficile personne à qui parler. Je l’entend protester…


J’aimerais beaucoup être psychanaliste mais d’une façon qui fait découvrir Dieu. Solitude d’une chambre d’hôpital isolée de ses semblables, incapable de lire, sans concentration, reste que la musique à gogo, elle va en sortir plus folle que jamais, ça joue sur quel pôle? Le nostalgique? Le psychotique? Elle reçois des cadeaux des dominos, la réaction en chaîne, les alignés qui tombent, le bracelet de bonbon, une menotte qui tiens attachée, empêche de grandir et le suçon fellation? Je crois que tout symbolise la chute et la rechute. Elle s’est fait voler ses pastilles et son baladeur, ils désinfectent sa chambre. Encore une visite. Elle me parle les jambes écartées de sa baisse de libido. On lui a raconté qu’en coupant un médicament un type bandait comme un cheval. La libido des femmes est physiologiquement différente de celle des hommes. Elle regrette aucune de ses psychoses elle créait. J’urine dans la même toilette qu’elle, désir génital primaire? Maniaque elle veux tout programmer tout contrôler, y’a aussi l’enfant qu’elle est, elle dis d’Eminem qu’il a tellement de beaux yeux il ne peut être méchant. Court moment dans la salle télé, des femmes proposent leur filles à un garçon, elle dis que c’est immoral, qu’ils n’ont aucune valeurs pourtant elle joue avec sa coiffure ses vêtements son lipstick. Ça sert à rien de l’analyser. Dans mon adolescence déglingué j’ai aimé un homme, un sugar daddy, j’ai lu quelque part que les hommes, les êtres humains, vivaient souvent des émotions paradoxales, que l’unicité sans Dieu est impossible.


Son médicament L’Épival et l’idiot qui dis que sans, il bande comme un cheval. Mon analyse, l’analyse est trop basique. J’ai vu des choses sa maladie proviens d’une blessure très physique. Elle tente toujours de rayer ça de son histoire… Elle dis revivre ses émotions mais l’émotion essentielle elle la refoule… Ça n’a pas d’importance que je couche pas avec elle. Un cœur déchiré c’est de la romance, j’en donne plus que j’en prend c’est un sentier mille fois foulé qui ne mène qu’à la déception. J’essais d’analyser quand elle me parle d’artistes son désir inconscient d’être une artiste, elle se promène de l’enfance avec les cadeaux, à l’adolescence avec la musique, à l’adulte avec le sexe… Je crois que ses jours sont lourds. Faut vraiment que je sois taré elle sort de l’hôpital et je bande. Elle m’invite en disant « ça vas être le fun ». Je vais rester correct et je verrai… Tenté de l’embrasser impossible le seul orifice disponible est le bout de tuyaux dans le cendrier, j’y éteins des cigarettes. Je transpose la pénétration dans le geste d’éteindre quoi d’autre? Un diplôme au dessus d’un fauteuil à psychanalise c’est inscrit « Je te crache dessus » dessous y’a le linge sale, je vois les hommes étendus qui restreignent le désir. Je cherche son Ipod dans la chambre porte fermée, j’ai fouillé le lit, j’y ai vus une demande de viol, d’agression virile, elle maniaque a exposé ses chèques, belle dans ses gestes maladroits, toutes ces babioles sur le lit un frein à Éros ou la richesse ou elle aimerait se vautrée. Acheter ou voler un manque de moyen pour obtenir… Obtenir dans l’essence l’amour, l’amour romantique, l’amour romanesque cinématographique, une incapacité à s’en tenir au banal de la réalité. Maintenant je ne suis que ça, le temps passe si vite, on demande à Lacan, ça là, ici, que de conneries, oedipe ça m’a fait mal le népotisme aussi j’en suis sortis en vie mais fou… Tout doux! Tout doux! Je suis pas là pour tuer vieille salope! Aide moi Dieu a l’aimer l’accepter. Elle écoute de la musique pour ce qui est de bander ça bande mais elle est folle toute à ses manies. À ses gestes contrôlés, à l’excès, à sa façon de placer son sac en bandoulière, je l’attend elle a une tête soleil, elle entre au café comme une reine, la reine soleil toujours aussi malhabile avec un sans gène époustouflant. Devant moi y’a une Castillane, la Castille, l’Espagne ma reine soleil s’épuise… Quans elle étais couchée les jambes écartées sur son lit d’hôpital ne s’agissait il pas d’embrasser la blessure, d’embrasser par ou viens la vie… Elle est incapable de surmonter sa dépression, elle vie la nuit devant la télévision, le pôle dépressif, la nuit loin des pressions sociale. Je l’attend comme j’attendais maman avant… Elle a la folie de croire que Barak Obama est un second Christ, elle sort son histoire d’œil d’yeux, Dieu. Elle essais de synchroniser son départ avec les arrêts d’autobus. Soigne! Soigne là! Soigne là! Soigne là! Christ tu peux m’aider a mettre du sens. Écris! Maintenant que ta vie est finie malheureux! Malheureux! C’est possible d’écrire humblement, d’éviter le trait facile, essayer de s’imprègner d’elle, sans rager juste observer lentement ou mène cette histoire sans… Je suis arrivé au bout de l’analyse le néant de ton fondement blessé; les larmes sont là pour la blessure…


2

Je travaille dans une usine, le patron me paye et me renvoie, dans l’usine y’a des pupitres avec des enfants des espèces de commis. Dehors un ami monte une structure. J’entre dans un magazin y’a des extracteurs à jus. La sortie est pas assez large, la gérante offre de la remplacer, mon frère est en smoking il signale des numéros inscrit sur des écrans superposés, une grande maison, un chien mouillé qui me lèche, à table je déjeune avec ma sœur je lui raconte en cherchant son nom que j’ai rencontré une de ses amie. Un party chez ma sœur, les oncles, les cousins, les tantes, tous endimanchés. Des guitares des basse et moi qui joue de l’harmonica quelqu’un cherche le dépanneur c’est chez la suïcidée. Je me souviens pas de quoi il s’agit mais ça reviens en boucle. Je suis dans l’armée y’a un avion Stealth. Les troupes sont réunies. Avec mon groupe je m’arrête pour manger on monte dans un deuxième, les gars disparaissent je les trouve à l’arrière du restaurant avec la propriétaire ils dorment sur des sofas recouvert de draps blanc. Je suis en camping près d’une maison un bigleux joue de la guitare. Le proprio de la maison est occupé c’est près d’une cascade. Y’a un copain qui est là il a une voiture à neuf places toute en métal. Relation sexuelle avec une stripteaseuse j’ai un téton dans la bouche. Un ami handicapé remercie quelqu’un de l’avoir aidé et le traite de guidoune. Je suis avec l’ami le restaurant se vide les gens laissent tout dans les assiettes. Un ancien patron et ma mère… Un gars nommé Peluz me montre ses fesses et recycle du carton, une plaque de verre, une télévision je change les chaînes… De quoi c’est fait l’inconscient d’un schizophrène? Un gars lis une carte. Je suis couché dans une grande salle un homme est debout. Y’a un poste vitré ou j’aperçois le dessus de la tête d’une femme. Je touche mon sexe et l’homme parle, il s’assois à une table avec un autre homme. L’homme qui parle a l’entendre il est millionnaire. Je me réveille en sursaut quelqu’un passe derrière le rideau de la fenêtre essais d’entré par la porte avant ce qui me rassure c’est que ça se passe derrière moi alors que dans mon lit la porte est devant. Une femme lis un livre elle s’interroge sur l’accord des participe. Un vieux bonze assis dans un trône lui donne des explications. Un chantier un énorme support de ferraille qui passe de la verticale à l’horizontale, des hommes, des cannes en sucre d’orge, d’énorme ravioli… Je discute lui reproche de tout connaître qu’il n’y a pas d’argumentation possible des objectifs de caméra, je mange avec des gens, les objectifs se déassemblent, je prend des photos. Commandé des poêmes que j’ai fait imprimer, le gars cogne à ma porte habillé en police provinciale je négocie avec lui il me demande trente et un dollars. J’ai des billets de banque lui propose dix dollars, il téléphone à sa femme elle arrive chez moi me donne seulement la moitié des feuillets. Dehors sur un sofa quatre femmes sont affalées, elles sont grosses et inertes. Je parle avec mon beau-frère il dis que dans le futur ils n’appelleront plus de gardienne mais qu’elle va lui apparaître. Je me dispute avec mon père qui me trouve avec une pute au lit. Je lui dis que je bois plus et que je suis fatigué d’entendre le mot bière, il me gifle je le frappe il tombe. Une énorme mappe des casques de football dessus. Une phrase je veux m’en sortir de Montréal-Nord. Je suis dans un lit je ne sais ou, j’essais de me masturber on m’observe. Un ami nettoie des bacs à recyclage dans mon édifice. Je vais chercher une amie qui demeure au dessus de chez les danseuses au bout d’un long escalier. Je cogne à la porte j’entre elle fait cuire de la tortue y’a de la fumée ça sent le poisson j’enlève la poêle du feu par accident je la pose sur des contenants en plastique. Je suis dans une shop à bois je reçois des comics book en ai laissé pour le fils du patron y’a pas d’ouvrage.
Je marche le long d’une route y’a de la slushe je me fait arroser. Dans un boisé ou y’a des maisons derrière les arbres y’a un énorme silo blanc. Je marche dans un couloir du métro une femme joue de l’orgue elle me conseille de faire de la poterie japonaise. J’ai une liasse de billets de banque. J’essaye d’emprunter un livre de socio à la biblio c’est pas le bon. Je suis dans un asile de fou. Quelqu’un se présente avec un aimant en fer à cheval d’autre peigne une pièce. Je suis accoté sur un mur de l’édifice je balance une jambe la police arrive en voiture pour me dire de dégager soudain je suis dans le camion d’un ami. Je suis à la pèche au bord d’une large rivière je lance ma ligne ça mord j’arrive pas a sortir le poisson y’a quelqu’un avec moi mon père.


Un chaudron sur la cuisinière une assiette comme couvercle ça bouille… Un village sur des rochers escarpés une église, la messe les gens turbulents, un copain villageois, un parc avec des installations pour enfants, une carte géographique. Démonstration genre vente sous pression. Une étagère tombe le gars et la fille paniquent, des planches pleines d’agrafes. Alerte dans le métro je suis avec un copain. Je me faufile dans la rame. Une maison luxueuse au bord d’un lac. Chez le copain on discute, lui porte un complet, c’est bien meublé, j’ai ma veste dans une penderie qui ressemble à une entrée on sort par un escalier je remonte j’ai oublié ma veste quelqu’un me suit dehors une voiture passe sans me faire monter. Une jeune fille je suis à ses genoux lui demande si elle a un gérant elle se gère. Une rue principale genre western. Un dock d’entrepôt, une femme qui dort sur un sofa. La traversée d’une pépinière à vinaigrier en bicyclette. Je descend une piste de sable je croise d’autre gens. Un grand magazin des gens qui mangent assis à une table, un homme semble manger un serpent, un comptoir, une table y’a une pizza dessus, un employé au comptoir, il sert une personne vérifie si la pizza est bien chaude. Je suis dans une taverne on se lance des peanuts. Le voisin étendus dans un lit blanc double saoul mort . Mon beau-frère a acheté un escalier qui fitte pas dans le centre de sa maison, il l’assemble on passe des commentaires sur le fabricant. Je suis avec des amis dans un bar une bédéïste se présente je regarde son livre la première page est découpée sur une autre y’a de la peinture blanche sèchée ce sont des dessins à la Druïllet. Je discute avec une réalisatrice et des ouvriers sur une terrasse. Je cherche un âne. J’ai l’impression que tout ces gens me parlent dans le dos. Je suis chez les parents de ma copine ils m’ont adopté. Je l’embrasse dehors y’a une Boxer c’est la sœur de ma copine et son ami, ils sont tout les deux poêtes, le père passe des remarques. Je suis assis devant la télé avec eux. Je sors vers le garage je suis mal rasé. On parle de sculpture souterraine en bord de mer, sur la côte ouest, Vancouver, San Francisco.


En voiture on passe devant une église y’a une pancarte ils annoncent indemniser six cent victimes. Je courre derrière un autobus, il arrête dans un magazin de chaussures remplis de gougounes. Le magazin se transforme en crêperie. Y’a un sofa avec le journal de Montréal. J’ai un job d’espionnage a faire enregistrer quelqu’un. Je perd une B.M.W. prêtée. Je la perd à Québec. Je me retrouve dans un quadrilatère pas loin du parlement. Je suis perdu, dans le bureau y’a des femmes. Dehors y’a des hommes qui travaillent pour Loto-Québec. Je marche et discute. J’entre dans un entrepôt sous une bâche y’a une télévision qui fonctionne débranchée. La B.M.W. est accidentée dans une rue enneigée y’a un avocat qui m’offre quelque chose je me méfie, Un local, une compétition de je ne sais quoi nous sommes quatre hommes tout est aménagé en neuf à l’entrée y’a des demi-murs de verre. Dans le local un grand lit nous sommes trois je reconnais personne. On abat des animaux pour la viande. Un restaurant végétarien remplis de femmes. J’assume mon appétît de carnivore. Ils abattent des chevaux. À la fin y’a une compote de pommes. Maintenant nous sommes trois une fille deux gars, on joue de la guitare, la fille porte un pansement à la main, un col de jean jacket noir tout crasseux. Deux animateurs télé cognent chez moi, ils veulent me montré une nouvelle édition d’un petit livre que j’ai déjà. L’appart est en désordre. Je regarde ce qui est similaire à la première édition. J’arrive à la porte d’un édifice ou je travaille. Je vais chercher un lunch. Y’a une réunion dans une salle. Une jeune femme me demande de me présenter. Je me présente comme plombier. Le patron sur de lui dis que je suis concierge. Les gens mangent dans des barquettes. Je photocopie des feuilles d’affichage de poste. Dans la cour y’a un carroussel avec l’avant d’un caribou qui tourne. Je suis dans un car-wash qui surplombe la ville. J’essaye d’être créatif d’écrire avec des amis. Sur le trottoir une prostitué passe elle veux qu’on échange nos sous vêtements. Les siens sont troués. Je suis dans un village j’attend pour retourner chez moi, une jeune femme avec deux enfants veux que je plonge en bathyscaphe. J’ai dis non. Je suis devant un comptoir avec d’énorme contenant de crème glacée dont un à saveur de coquerelles…


Je travaille un morceau de fer sur une machine mon père arrive et me dis « viens, on s’en va ». J’aurais tant aimé qu’il fasse ça. Une matière blanche comme de la ouate qui brûle très vite je saute dedans. J’entre dans une maison, une amie d’enfance y est, deux autre amis dorment en cuvant leur vin, on essaye de réveiller le propriétaire d’un bistro avec des tapes dans le visage, il ronfle. Je rêve à une Saint-Jean-Baptiste. Je vois une boîte de biscuits chinois. J’essaye de monter un escalier qui courbe un homme prend une voiture et la monte sur le toît. Il discute dans une langue que je comprend pas. Y’a un tournage de nombreux gay se promènent les fesses nues. Avec des amis motards je suis passager sur une moto, on arrête dans un village, un café, le paysage est beau, y’a de jolies maisons, personne pour servir, on se sert des gâteaux demi-lune, une grand-mère arrive en fauteuil roulant je lui donne de l’argent on repart une fille viens me voir en disant que Guy veux me voir. Avant, celui avec qui je suis monté à moto me demande mon orientation sexuelle. Je suis devant une espèce d’église à l’intérieur c’est sombre des hommes avec des patch Rousseau dans le dos se font des hugs. Je parle à Guy. Guy c’est le député aux allures de curé. Y’a aussi une sorte de monseigneur avec un larbin accablé humilié. Ça se passe dans une banlieue. Y’a une grange à trois murs remplie de foin gris. Une table remplie de pains hot-dog. Je possède une moto montée qui se transforme en voiture les gars rajoutent les derniers détails, le garage est jumelé à une patissière… La moto change de couleur de bleu à verte un ami la customize quand elle se transforme en voiture des jeunes l’enduisent d’une pâte rouge en tube. Je suis sur les quais dans un port. En famille debout autour de la table attendant de manger. Ils peignent des enseignes de tatouages sur les moulins. Chez mon père dans le sous-sol y’a deux sœurs et deux frères défroqués. Une cuisine un calendrier avec une rose j’éjacule dans mes draps. Inscription dans une école primaire avec ma sœur.


3


La mort, on t’enterre avec tes histoires tes angoisses. Le suïcide une affaire d’épicier…autant vivre fou…quelqu’un cherche le dépanneur chez ma sœur suïcidée. Je pense à la suïcidée elle me manque. Je crois qu’aujourd’hui c’est son anniversaire. Les migraines c’est en souvenir de la suïcidée. J’ai mal à la tête pour elle qui l’a perdue pour toujours. La suïcidée étais pas folle c’est ce qu’il y avait autour d’elle qui étais fou, fou furieux, a vouloir crever chez les autre. « Tu veux pas me soigner, tu sais pas ce que j’ai O.K. je me laisse mourir chez moi, j’ai pas envie de traîner dans tout les hôpitaux, tout les dispensaires, de toute façon je suis qui moi pour demander des soins!!! » Je pense à la suïcidée je suis fou, elle est morte, belle famillle!!! Ses enfants comment vont-ils s’en tirer? Je prie pour eux! Ce soir je raconte la vie, j’ai peur qu’on y voie de l’inceste, affectivement je suis très mélangé. Mon ego parle en retrait et si ce n’étais que désir des femmes folles, l’incommunicabilité… Quand on se fait suivre par un psy boss de l’inconscient… La suïcidée aimait danser. Un jour dans une maison du bas du fleuve je l’ai vue toute nue la suïcidée, elle étais trop folle pour que je la désire. S’agit de comprendre que la suïcidée lisait pas les hebdomadaires folichons du week-end, l’étalage de chair c’étais pas son fort. Maintenant tout est banal même la mort, un petit peu de mort chaque jour ça aide a faire passer… Qu’est-ce qu’elle en pense la suïcidée? Elle voyait clair, très clair, trop clair… La suïcidée n’y étais que pour la haine de soi, la haine de tout, je le savait j’ai rien fait. Pas beaucoup d’inspiration la suïcidée y mettrais du piment… Vous ne voulez pas de mon introspection, savez vous que la suïcidée a essayer de s’éloigner de la sienne, vous voyez ou ça l’a menée… La suïcidée rangeait votre genre de livre et les laissait dans la poussière là est le malheur maintenant elle est poussière…Ce soir c’est Tom Waits, la suïcidée aimait pas ça, pourtant c’était une artiste seule de son genre… La suïcidée a pas laissée de toile juste de l’artisanat dont je me suis débarassé assez vite, la suïcidée a enfanté dans la douleur comme on dis chez les sœurs, la mort l’a mordue… J’aimerais peindre comme la suïcidée, entre le génie brut de la suïcidée et le banal de mes mots je choisis le banal. La mise en œuvre par l’épreuve elle a pas ratée la suïcidée maintenant qu’elle est partie nos mémoires osent a peine la nommer en quittant elle a laissée le faire… Pourquoi sortir de la chambre de la suïcidée ce qui devait rester là pourquoi exposer ses peintures de souffrance indicible? Quand on se crois fort et seul on se tue, pourtant la suïcidée avait demandée de l’aide, qui c’est qui a pas fait son bout de chemin? Moi? Eux? La suïcidée malgré sa peur de la mort nous a punis. S’enlever la vie pour faire chier le plus grand nombre et taire les on dit. La suïcidée est passée par quelque chose d’inhumain, s’enlever la vie devrais pas être un choix mais l’ordinaire de sa vie l’a peut être tué. Le poids de la solitude, l’engrenage de la vie qui dévore sachant que plus personne attend et la tête qui éclate un embrouillamini infernal t’arrête comment? La suïcidée son choix fut une révélation au fond d’elle c’étais la délivrance de la maudite vie de folle, de la folie et son explication disparue avec elle. Tu la reconnais? C’est dans les moments critique qu’elle nous manque le plus, sa façon de provoquer, de narguer, elle étais dure beaucoup plus dure avec elle qu’avec les autre ça parait incroyable, on s’enfonce pas là dedans rencontré la mort… Elle ne vois plus le matin, plus rien d’ailleurs, de l’autre bord que je suis incapable d’imaginer. Ouais! Devenir une suïcidée c’est pas ce qu’il y a de mieux, est-ce que tu nous vois dans ta mort vide? Ton esprit veux l’oublie comme si tu n’étais jamais passée sur terre maintenant que t’est désincarnée va tu continuer à t’acharner la suïcidée?


Ma chère suïcidée ce soir je t’écris ou que tu soit. Je veux que tu m’aide comme tu m’a aidée de ton vivant que tu m’aide a éviter les obstacles et les gens qui me veulent du mal que tu m’aide a sortir de cette paranoïa sexuelle. J’en ai assez de ces histoires je m’abandonne à toi qui j’espère est au ciel près du créateur. Ma petite suïcidée je veux te téléphoner te dire que ça vaux pas la peine de s’enrager t’avais ton caractère difficile mais… C’est pour toi que j’écris ça pour qu’il reste quelque chose de ton passage… Parfois j’ai envie de te rendre visite de prendre le même chemin que toi, un fou et une suïcidée, ma suïcidée c’est quand t’est devenue consciente que ça a fessé, comment arrêter ça tu t’est dis et t’est partis pour la folie maintenant tu reviendras plus. J’ai des impressions d’avant, avant de faire ce que t’a fait t’a surement eu peur. Je regrette que t’ais eu ce moment d’illumination, remarque ma suïcidée si tu t’étais ratée on en serait pas là moi dans mon cahier et toi dans ton éther. T’est pas là pour voir la belle lumière. Si je te racontais, entend tu?, entend tu?, ta voix, ton accent montréalais, tes manières avec l’alcool passant du rafinement à l’insulte délibérée. Tu voulais te faire tuer sinon apostrophée. Comme si le bonheur t’avais oublié tu reculais… Je pense à tout ce que t’étais j’ai pas pu te le dire la vie est trop dure. On aurais fait de la musique, une artiste je le dis encore. Je t’entend encore chanter. J’étais pris dans mes problèmes j’ai pas pu m’occuper de toi. Tu parlais de synapses et de neurones mais affectivement ça clochait. Je me demande pourquoi le psy t’a pas sauvée, ce qu’il y avait d’indicible dans ta souffrance, tu parlais fort, ta carapace, je fait pitié t’écrire comme ça…


Ma très chère suïcidée j’aimerais bien savoir qui c’est l’écoeurant qui t’a fait prendre cette décision, juste savoir qui étais plus endurable toi ou eux? T’étais tiraillé t’a mis fin à tes jours pour n’être qu’une. Tu nous a laissé faire comme si ta mort était un tour que tu nous jouait, parfois t’étais embêtante mais si peu souvent ça valait pas la peine de remontrances. T’avais les yeux si pétillants maintenant ils sont éteins. Comme tu trouvais le monde cruel ton geste nous a plongé dans le malheur maintenant on te prie de veiller sur nous. Quel étais la nature de ton mal à l’âme. Vache de vie remplie de problèmes t’a tout règlé ça je vois encore ton lit linceuil et j’ai rien dis. T’a pas laissé de chance au temps t’a finis ça frette, net, sec… Tes éternel aller-retour à l’hôpital, la souffrance trop dure trop forte et comme il n’y a plus de saints tu te voue à la science psychiatrique. Ce soir j’ai encore quelque chose a te demander c’est délicat, protège moi des gens qui veulent me sodomiser, s’il-te-plaît!!! T’a emmenée ton secret avec toi nous on va spéculer pour le reste de nos vies. Je comprend ton refus d’être prise en charge, t’a préféré la mort, la folie elle est partout même chez les experts. On m’arrache quelqu’un que j’aime pour quelque jours je souffre, imagine toi t’est partis pour toujours t’est morte et ça fait mal. Je te vois dans ton angoisse devant la télé. Ton suïcide c’est peut être de la lucidité. Tu cherchais un monde plus doux plus aimant, déçue, le ressentiment et la solitude. Quand on souffre rien ne vaux la peine. On est tout seul t’est partis pour l’autre bord tu nous manque et le pire c’est qu’on le sait même pas. Dans ton sommeil éternel comment te sent tu ? J’aime a croire que tu nous observe avec un sourire un de tes sourire rare. Dis moi ma suïcidée c’est quoi la lumière que t’a vue dans la mort? Chez toi on aimais pas beaucoup les larmes maintenant la mélancolie s’est installée. Je te vois tiraillée entre tes journées de maladie et ton désir de bien faire. Je sais bien ma chère suïcidée tu te plaignais jamais de tes petits bobos mais ce gros là t’a été radicale tu voulais pas rajouter à l’édifice bancal, tu nous manque ma chère tes coups de gueule assassins on les endurerais bien encore un peu… T’attendais un coup du sort c’est pas venus. Tu savais te présenter ma suïcidée ta façon d’être on l’aimais pareil. Depuis que t’a crevé ta bulle, que t’a pèté ta vie on s’en remet pas. Que Dieu te garde près de lui quand on a connus l’enfer sur terre la paix des cieux est bienvenue. Je t’entend encore m’engueuler, tout un caractère disparus, j’espère toujours à cause de toi pour toi nos petites vies ont été ébranlées dans l’égoïsme. Je puise dans ta force ma suïcidée dans ce qui te restais de larmes. Je me sent comme un débile avec mon histoire de schizophrénie, je demande ton intercession négocie mon bonheur avec Dieu, t’étais une femme flamboyante au franc parler lacérant, une américaine ma suïcidée une fille déçue de la banlieue le rêve américain a pas tenu. Tes jours étaient des nuits partout dans ta tête il faisait noir. On se parlais comme si on appareillais pour prendre la mer, t’a quitté le port de la vie tu navigue dans l’éther et on attend sur la rive. Je te retrouverai jamais toi et ton autorité. Comme façon de t’évoquer c’est raté, je t’invoque mais t’est loin d’être une sainte ton idéal de vertu t’a tué. Elle disait des niaiseries mais de maudites belles niaiseries. Depuis que t’est partis j’ai peur de la mort le temps passe mon épice de vie tu rajoutais de la saveur maintenant tout est fade comme un saulnier sans sel. Je l’attend elle je travaille l’angoisse, j’attend, j’angoisse, j’attend, j’angoisse…

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